RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
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RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
Chapitre I - La Fin d'un Monde
La Terre.
Planète d’origine de l’espèce humaine, et détruite par un élan de folie de l’Homme. Voilà tout ce que l’on retiendrait d’elle. Xarfrax, en contemplant les débris restants de la fantastique explosion qui venait d’avoir lieu, ne pouvait retenir ses larmes alors qu’il s’écartait de la zone, devenue trop chargée en débris de tous genres. La bombe KATTO avait tout détruit. Tout. Seule la Lune, épargnée par la déflagration, observait, calme, insensible, le chaos qui s’était ensuivi. Une poignée de survivants – pas plus d’un million sur les 12 milliards d’individus qu’avait compté l’Humanité – s’y étaient réfugiés. Cette situation, extrêmement provisoire, devait permettre à tous de coloniser l’Univers. Une rumeur faisait état qu’un groupe de vaisseaux était déjà parti avant de passer par le camp lunaire… peut-être en ignoraient-ils l’existence.
Xarfrax, aux commandes de son vaisseau monoplace – une antiquité, qui faisait partie de la première génération des vaisseaux particuliers, il y a 20 ans –, grâce aux messages envoyés sur la Fréquence d’Urgence Spatiale, décida de se rendre sur la Lune, n’ayant de toute façon pas d’autre alternative.
Au fur et à mesure de son approche, il put constater l’ampleur de la catastrophe : en réalité, la Lune avait subi un impact colossal puisque le quart de son volume s’était disloqué et était parti se perdre dans l’espace… Le satellite n’allait pas tarder à imploser à son tour. Bouche bée, Xarfrax faillit ne pas éviter un bout de sol lunaire sur lequel était planté un drapeau américain, et poursuivit sa route malgré tout. Le camp lunaire était facilement repérable car il s’agissait surtout de vaisseaux qui s’étaient rassemblés. Xarfrax, en contemplant ce groupement hétéroclite, prit peur. En effet, il ne voyait que des petits vaisseaux, aucun qui soit de grande envergure et puisse transporter tout le monde par des sauts dans l’hyperespace. Il arriva sur place et se rendit à ce qui ressemblait le plus à un QG après avoir aluni. En entrant dans cette sorte de hangar, assez spacieux il faut le reconnaître, Xarfrax ressentit le poids des angoisses de tous les gens qui étaient dans la salle : certains pleuraient la perte de proches, d’autres se lamentaient et criaient à la fin du monde, d’autres encore restaient assis, impassibles, comme si plus rien n’avait d’importance pour eux. Cependant, un petit groupe s’était réuni autour d’une table, dans un coin de la vaste pièce, et semblait discuter de l’avenir. Xarfrax s’y dirigea donc sans hésitation.
Bonjour messieurs, nous vivons des heures bien sombres. Je pense faire partie des rares qui croient que nous avons encore un espoir de survie. Au fait, je me présente, Xarfrax. Sur Terre j’étais chercheur en astrophysique spécialisé dans les infrastructures de défense planétaire.
Bonjour Xarfrax et bienvenue. Je suis Draccard et voici les rares personnes, comme tu le dis justement, qui pensent que nous allons nous en sortir. Je suis moi aussi scientifique, mais plus appliqué aux recherches industrielles : je suis spécialisé dans le développement de nouvelles technologies de vaisseaux. A partir du moment où j’ai appris que le Groupe KATTO avait pris le contrôle des Etats-Unis d’Amérique, je me suis réuni avec mes collègues ici présent pour que nous nous préparions à la situation que nous sommes en train de vivre.
Vous voulez dire que vous aviez prévu tout ça ?
Oui. Mais nous ne pouvions rien faire : les Etats-Unis étaient sous la coupe de KATTO et à partir de ce moment-là, nous ne pouvions plus rien contre eux. Je te présente Lewis, qui était chargé dans notre équipe de récolter les fonds pour nos recherches (il a toujours eu un don pour le commerce), Anatole, chargé de recruter d’autres scientifiques, et Nico, qui devait nous assurer un soutien diplomatique permanent. Nous étions les seuls derniers vrais ennemis de KATTO. Et nous allons réussir à les contrer.
C’est quand même mal parti… Leurs intentions étaient de détruire la Terre pour aller fonder ailleurs dans l’univers une « meilleure espèce humaine » ! Ils ont détruit la Terre et ils sont partis… A mon goût ils ont réussi...
Je te l’accorde, mais l’Homme n’a pas disparu. Grâce à nos travaux. Cependant, c’est vrai que là nous ne sommes pas en position de force. Si la flotte KATTO revenait dans la minute qui suit pour vérifier si sa « mission divine » était accomplie, nous nous ferions exterminer car nous ne sommes pas prêts. Cependant, notre seul espoir est qu’elle revienne.
En effet, et ça je peux mieux te l’expliquer, intervint Anatole. Nos recherches nous ont amené au fait que la Terre ne pouvait plus être sauvée. A partir de ce moment nous avons recruté quantité de chercheurs et scientifiques, ainsi que des travailleurs manuels, pour construire le plus grand vaisseau de l’Histoire de l’Humanité : l’Arche. Toutes les personnes qui sont ici ont été recrutées et formées pour ce moment-là.
Elles n’ont pas l’air très compétentes, à leurs airs complètement désabusés…
C’est dû à un évènement inattendu. Le Groupe KATTO, mis au courant de nos recherches, s’est empressé de détruire l’Arche et a accéléré son Programme Apocalypse. Et, tu sais, le fait de voir sa planète être détruite, ça plombe le moral… je suis sûr que tu peux le comprendre, toi qui ressent sûrement la même sensation. Nous nous sommes donc repliés sur notre plan B : construire un maximum de vaisseaux monoplaces. Pour cela nous avons eu besoin du soutien de tous les pays du monde qui n’étaient pas encore sous le contrôle de notre ennemi à tous : nous avons donc eu besoin de Nico…
Ouais ! dit simplement Nico. Pfiou c’était chaud, crois-moi ! Les Chinois et les Indiens, soit à peu près le tiers de l’Humanité, ont consacré tous leurs efforts sur des vaisseaux monoplaces ! L’Europe se faisait déjà attaquer par les forces américaines… Nous avons fait armer tous nos vaisseaux du maximum que nous avons pu. 400 millions ont été fabriqués. Malheureusement seul un petit million a pu décoller, les autres ayant été détruits… mais ce million a réussi échapper au massacre, voyons le côté positif ! Et nous voilà tous, ici, à attendre que la Flotte KATTO revienne nous voir.
Je crois que je commence à comprendre pourquoi vous attendez leur retour. Pourquoi, alors, rester au sol et ne pas se déployer dans l’espace ?
Il y a encore trop de débris, et il nous faut économiser notre carburant. Les débris de l’Orichalque sont désormais rares, tu sais.
L’Orichalque… Il l’avait presque oublié, celle-là. La météorite qui avait décimé la moitié de l’Humanité… Elle aurait pu l’anéantir en totalité mais fort heureusement elle était tombée en plein continent Antarctique… Tout l’Hémisphère Sud y est passé, cependant. Des recherches organisées sur cette météorite ont révélé que le matériau principal qui constituait l’Orichalque était doté d’une énergie potentielle colossale qui pouvait être appliquée à tous les domaines de production et de consommation : de quoi compenser en partie une telle perte en termes de vies humaines !
Et donc là, nous attendons…
On ne peut rien faire d’autre, répondit Lewis. Notre seule façon de quitter la Lune est d’attendre leur retour. Nous devrons alors nous battre pour prendre le contrôle de leur flotte, et surtout leur vaisseau cargo, capable de faire des sauts dans l’hyperespace. Sans quoi nous sommes condamnés à disparaître car nous n’avons pas les moyens de partir d’ici.
Chapitre II - La Bataille du Croissant de Lune
Cela faisait maintenant 3 jours. 3 jours à attendre le retour de la Flotte KATTO, seul espoir de fuite. La situation commençait à se dégrader, surtout à cause de la baisse du stock de vivres. Heureusement, Draccard, chef improvisé du groupe de survivants, semblait confiant. Il semblait avoir tout prévu, tout planifié à l’avance. Xarfrax décida donc d’aller lui parler, en tête à tête.
Draccard, j’aimerais te parler et te poser une question.
Je t’écoute, Xarfrax.
Et bien… Comment as-tu pu prévoir tout ceci ?
Je n’ai absolument pas tout prévu. Je fais comme si, et tout le monde me croit. Les gens ont besoin de la présence de quelqu’un de rassurant, qui sait où il va. Je suis là pour ça, voilà la seule chose que j’avais prévu. Je suis inquiet, comme toi et comme tous les autres. Enfin j’avais quand même calculé que la Flotte KATTO devait revenir vers le 3ème jour… J’allais justement demander à tous les vaisseaux de décoller et de se mettre en position de combat.
Un silence pesant s’ensuivit, puis Draccard continua avec un air on ne peut plus solennel :
Il est temps de partir, désormais. Pour le meilleur… comme pour le pire.
A tous les vaisseaux, décollez et préparez-vous au combat !
Au moment où ces paroles furent entendues d’un bout à l’autre du camp, on aurait pu sentir la gigantesque bouffée d’angoisse monter dans chacune des personnes présentes. Quelques secondes après cet instant de flottement, tout n’était plus que fourmillement : l’attente interminable qui avait précédé l’alerte était enfin terminée. Une foule de vaisseaux s’envola en l’espace d’une heure.
La Lune, enfin plutôt le Croissant de Lune comme on la surnommait désormais, depuis qu’elle s’était fait amputer du quart de sa masse, était désormais à nouveau déserte. Tous les vaisseaux s’étaient déployés dans l’espace, et n’avaient plus qu’une seule chose à faire. Attendre.
Xarfrax s’était fait améliorer son rafiot pendant le temps qu’il avait passé au camp et s’était renseigné sur la tactique de bataille qu’avait choisi Draccard. Elle était très simple en réalité.
Il s’attendait à ce qu’arrivent au moins 2 vaisseaux cargos, capables de traverser des secteurs d’univers entiers en un battement de cil, ainsi qu’un bon paquet de chasseurs légers et lourds. De l’autre côté, 1 million de vaisseaux monoplaces made in China… sûrement les derniers portant cette marque de fabrique si répandue auparavant.
Une lumière rouge sur son minuscule écran de contrôle tira Xarfrax de ses rêveries. Ils étaient apparus à seulement une centaine de kilomètres, à l’endroit où ils n’étaient pas l’instant d’avant. Xarfrax n’avait guère d’autre choix. Il avança à fond, comme le million de vaisseaux à ses côtés… Si le son se propageait dans l’espace – cette vulgaire onde mécanique – je vous jurerais qu’on aurait entendu un bourdonnement d’une ampleur terrifiante. Toujours est-il que la Flotte KATTO – composée en réalité de 3 vaisseaux cargos et de relativement peu de chasseurs, il était évident qu’elle ne s’était pas déplacée en totalité – est restée pendant un laps de temps assez long totalement immobile, alors que les Chasseurs lunaires fonçaient droit sur elle.
Puis elle s’est mise à son tour à avancer dans la direction de la foule grouillante de ces oiseaux de métal. Xarfrax reçut à cet instant précis un appel sur sa radio.
C’était Anatole.
Xarfrax, suis mon escadron, on va tenter de s’emparer d’un des trois cargos ! N’oublie pas qu’il faut se concentrer sur une seule porte de hangar, celle qui est la plus proche du poste de commande !
OK, je te suis. Les autres se sont répartis les autres vaisseaux j’imagine. Je ne me préoccupe pas des chasseurs, c’est ça ? Si on réussit à leur prendre leurs cargos ils sont foutus car coupés de leur retraite.
T’as tout compris. Allez, en avant !
Le million de chasseurs se divisa en à peu près 3 parties qui se dirigèrent chacune sur un de ces mastodontes de l’Espace, assez bien armés. L’escadron dirigé par Anatole traversa le filet des chasseurs ennemis sans tirer, simplement en essayant de se faufiler au travers, ce qu’ils firent avec brio (si l’on traduit, cela signifie avec relativement peu de pertes… 30 000 tout au plus). Une fois ce mur passé, leur vaisseau cargo cible leur tendait les bras : tous les tirs se braquèrent sur les boucliers protégeant le hangar le plus proche de la salle de commandes, qui cédèrent bien vite. L’intérieur fut rapidement investi ainsi que la salle de commande : le personnel de bord fut sommairement exécuté – pas de quartiers pour les sbires de KATTO – et Anatole se positionna au poste de commandant. Xarfrax quant à lui prit place dans le fauteuil du pilote chargé de la direction du bâtiment.
De la vue qu’il avait, il pouvait contempler toute la scène de bataille. Des explosions silencieuses avaient lieu plusieurs fois par seconde et la Lune, atrocement mutilée, assistait au combat, en deuil de sa partie manquante qui n’en faisait qu’un Croissant, en deuil se sa Planète, et en deuil de l’Humanité. Xarfrax hésita à la vue d’un tel massacre.
D’un côté, les deux autres vaisseaux cargos n’étaient pas encore investis et les chasseurs lunaires avaient beaucoup plus de mal à franchir le « mur » formé par les chasseurs ennemis : le fait qu’un des cargos ait été conquis aurait donc du faire pencher la balance dans la bataille. Mais, d’un autre côté, il était nécessaire qu’ils fuient maintenant. D’abord, c’était la consigne de Draccard : tout vaisseau cargo gagné doit partir sur le champ. De plus, les chasseurs ennemis revenaient en force sur le vaisseau et n’allaient pas tarder à l’envahir à nouveau.
C’est pourquoi Anatole et Xarfrax, d’un commun accord, appuyèrent ensemble sur le bouton « destination aléatoire », pour que la Flotte KATTO ne puisse jamais les retrouver.
Et tout changea en un rien de temps.
La Terre.
Planète d’origine de l’espèce humaine, et détruite par un élan de folie de l’Homme. Voilà tout ce que l’on retiendrait d’elle. Xarfrax, en contemplant les débris restants de la fantastique explosion qui venait d’avoir lieu, ne pouvait retenir ses larmes alors qu’il s’écartait de la zone, devenue trop chargée en débris de tous genres. La bombe KATTO avait tout détruit. Tout. Seule la Lune, épargnée par la déflagration, observait, calme, insensible, le chaos qui s’était ensuivi. Une poignée de survivants – pas plus d’un million sur les 12 milliards d’individus qu’avait compté l’Humanité – s’y étaient réfugiés. Cette situation, extrêmement provisoire, devait permettre à tous de coloniser l’Univers. Une rumeur faisait état qu’un groupe de vaisseaux était déjà parti avant de passer par le camp lunaire… peut-être en ignoraient-ils l’existence.
Xarfrax, aux commandes de son vaisseau monoplace – une antiquité, qui faisait partie de la première génération des vaisseaux particuliers, il y a 20 ans –, grâce aux messages envoyés sur la Fréquence d’Urgence Spatiale, décida de se rendre sur la Lune, n’ayant de toute façon pas d’autre alternative.
Au fur et à mesure de son approche, il put constater l’ampleur de la catastrophe : en réalité, la Lune avait subi un impact colossal puisque le quart de son volume s’était disloqué et était parti se perdre dans l’espace… Le satellite n’allait pas tarder à imploser à son tour. Bouche bée, Xarfrax faillit ne pas éviter un bout de sol lunaire sur lequel était planté un drapeau américain, et poursuivit sa route malgré tout. Le camp lunaire était facilement repérable car il s’agissait surtout de vaisseaux qui s’étaient rassemblés. Xarfrax, en contemplant ce groupement hétéroclite, prit peur. En effet, il ne voyait que des petits vaisseaux, aucun qui soit de grande envergure et puisse transporter tout le monde par des sauts dans l’hyperespace. Il arriva sur place et se rendit à ce qui ressemblait le plus à un QG après avoir aluni. En entrant dans cette sorte de hangar, assez spacieux il faut le reconnaître, Xarfrax ressentit le poids des angoisses de tous les gens qui étaient dans la salle : certains pleuraient la perte de proches, d’autres se lamentaient et criaient à la fin du monde, d’autres encore restaient assis, impassibles, comme si plus rien n’avait d’importance pour eux. Cependant, un petit groupe s’était réuni autour d’une table, dans un coin de la vaste pièce, et semblait discuter de l’avenir. Xarfrax s’y dirigea donc sans hésitation.
Bonjour messieurs, nous vivons des heures bien sombres. Je pense faire partie des rares qui croient que nous avons encore un espoir de survie. Au fait, je me présente, Xarfrax. Sur Terre j’étais chercheur en astrophysique spécialisé dans les infrastructures de défense planétaire.
Bonjour Xarfrax et bienvenue. Je suis Draccard et voici les rares personnes, comme tu le dis justement, qui pensent que nous allons nous en sortir. Je suis moi aussi scientifique, mais plus appliqué aux recherches industrielles : je suis spécialisé dans le développement de nouvelles technologies de vaisseaux. A partir du moment où j’ai appris que le Groupe KATTO avait pris le contrôle des Etats-Unis d’Amérique, je me suis réuni avec mes collègues ici présent pour que nous nous préparions à la situation que nous sommes en train de vivre.
Vous voulez dire que vous aviez prévu tout ça ?
Oui. Mais nous ne pouvions rien faire : les Etats-Unis étaient sous la coupe de KATTO et à partir de ce moment-là, nous ne pouvions plus rien contre eux. Je te présente Lewis, qui était chargé dans notre équipe de récolter les fonds pour nos recherches (il a toujours eu un don pour le commerce), Anatole, chargé de recruter d’autres scientifiques, et Nico, qui devait nous assurer un soutien diplomatique permanent. Nous étions les seuls derniers vrais ennemis de KATTO. Et nous allons réussir à les contrer.
C’est quand même mal parti… Leurs intentions étaient de détruire la Terre pour aller fonder ailleurs dans l’univers une « meilleure espèce humaine » ! Ils ont détruit la Terre et ils sont partis… A mon goût ils ont réussi...
Je te l’accorde, mais l’Homme n’a pas disparu. Grâce à nos travaux. Cependant, c’est vrai que là nous ne sommes pas en position de force. Si la flotte KATTO revenait dans la minute qui suit pour vérifier si sa « mission divine » était accomplie, nous nous ferions exterminer car nous ne sommes pas prêts. Cependant, notre seul espoir est qu’elle revienne.
En effet, et ça je peux mieux te l’expliquer, intervint Anatole. Nos recherches nous ont amené au fait que la Terre ne pouvait plus être sauvée. A partir de ce moment nous avons recruté quantité de chercheurs et scientifiques, ainsi que des travailleurs manuels, pour construire le plus grand vaisseau de l’Histoire de l’Humanité : l’Arche. Toutes les personnes qui sont ici ont été recrutées et formées pour ce moment-là.
Elles n’ont pas l’air très compétentes, à leurs airs complètement désabusés…
C’est dû à un évènement inattendu. Le Groupe KATTO, mis au courant de nos recherches, s’est empressé de détruire l’Arche et a accéléré son Programme Apocalypse. Et, tu sais, le fait de voir sa planète être détruite, ça plombe le moral… je suis sûr que tu peux le comprendre, toi qui ressent sûrement la même sensation. Nous nous sommes donc repliés sur notre plan B : construire un maximum de vaisseaux monoplaces. Pour cela nous avons eu besoin du soutien de tous les pays du monde qui n’étaient pas encore sous le contrôle de notre ennemi à tous : nous avons donc eu besoin de Nico…
Ouais ! dit simplement Nico. Pfiou c’était chaud, crois-moi ! Les Chinois et les Indiens, soit à peu près le tiers de l’Humanité, ont consacré tous leurs efforts sur des vaisseaux monoplaces ! L’Europe se faisait déjà attaquer par les forces américaines… Nous avons fait armer tous nos vaisseaux du maximum que nous avons pu. 400 millions ont été fabriqués. Malheureusement seul un petit million a pu décoller, les autres ayant été détruits… mais ce million a réussi échapper au massacre, voyons le côté positif ! Et nous voilà tous, ici, à attendre que la Flotte KATTO revienne nous voir.
Je crois que je commence à comprendre pourquoi vous attendez leur retour. Pourquoi, alors, rester au sol et ne pas se déployer dans l’espace ?
Il y a encore trop de débris, et il nous faut économiser notre carburant. Les débris de l’Orichalque sont désormais rares, tu sais.
L’Orichalque… Il l’avait presque oublié, celle-là. La météorite qui avait décimé la moitié de l’Humanité… Elle aurait pu l’anéantir en totalité mais fort heureusement elle était tombée en plein continent Antarctique… Tout l’Hémisphère Sud y est passé, cependant. Des recherches organisées sur cette météorite ont révélé que le matériau principal qui constituait l’Orichalque était doté d’une énergie potentielle colossale qui pouvait être appliquée à tous les domaines de production et de consommation : de quoi compenser en partie une telle perte en termes de vies humaines !
Et donc là, nous attendons…
On ne peut rien faire d’autre, répondit Lewis. Notre seule façon de quitter la Lune est d’attendre leur retour. Nous devrons alors nous battre pour prendre le contrôle de leur flotte, et surtout leur vaisseau cargo, capable de faire des sauts dans l’hyperespace. Sans quoi nous sommes condamnés à disparaître car nous n’avons pas les moyens de partir d’ici.
Chapitre II - La Bataille du Croissant de Lune
Cela faisait maintenant 3 jours. 3 jours à attendre le retour de la Flotte KATTO, seul espoir de fuite. La situation commençait à se dégrader, surtout à cause de la baisse du stock de vivres. Heureusement, Draccard, chef improvisé du groupe de survivants, semblait confiant. Il semblait avoir tout prévu, tout planifié à l’avance. Xarfrax décida donc d’aller lui parler, en tête à tête.
Draccard, j’aimerais te parler et te poser une question.
Je t’écoute, Xarfrax.
Et bien… Comment as-tu pu prévoir tout ceci ?
Je n’ai absolument pas tout prévu. Je fais comme si, et tout le monde me croit. Les gens ont besoin de la présence de quelqu’un de rassurant, qui sait où il va. Je suis là pour ça, voilà la seule chose que j’avais prévu. Je suis inquiet, comme toi et comme tous les autres. Enfin j’avais quand même calculé que la Flotte KATTO devait revenir vers le 3ème jour… J’allais justement demander à tous les vaisseaux de décoller et de se mettre en position de combat.
Un silence pesant s’ensuivit, puis Draccard continua avec un air on ne peut plus solennel :
Il est temps de partir, désormais. Pour le meilleur… comme pour le pire.
A tous les vaisseaux, décollez et préparez-vous au combat !
Au moment où ces paroles furent entendues d’un bout à l’autre du camp, on aurait pu sentir la gigantesque bouffée d’angoisse monter dans chacune des personnes présentes. Quelques secondes après cet instant de flottement, tout n’était plus que fourmillement : l’attente interminable qui avait précédé l’alerte était enfin terminée. Une foule de vaisseaux s’envola en l’espace d’une heure.
La Lune, enfin plutôt le Croissant de Lune comme on la surnommait désormais, depuis qu’elle s’était fait amputer du quart de sa masse, était désormais à nouveau déserte. Tous les vaisseaux s’étaient déployés dans l’espace, et n’avaient plus qu’une seule chose à faire. Attendre.
Xarfrax s’était fait améliorer son rafiot pendant le temps qu’il avait passé au camp et s’était renseigné sur la tactique de bataille qu’avait choisi Draccard. Elle était très simple en réalité.
Il s’attendait à ce qu’arrivent au moins 2 vaisseaux cargos, capables de traverser des secteurs d’univers entiers en un battement de cil, ainsi qu’un bon paquet de chasseurs légers et lourds. De l’autre côté, 1 million de vaisseaux monoplaces made in China… sûrement les derniers portant cette marque de fabrique si répandue auparavant.
Une lumière rouge sur son minuscule écran de contrôle tira Xarfrax de ses rêveries. Ils étaient apparus à seulement une centaine de kilomètres, à l’endroit où ils n’étaient pas l’instant d’avant. Xarfrax n’avait guère d’autre choix. Il avança à fond, comme le million de vaisseaux à ses côtés… Si le son se propageait dans l’espace – cette vulgaire onde mécanique – je vous jurerais qu’on aurait entendu un bourdonnement d’une ampleur terrifiante. Toujours est-il que la Flotte KATTO – composée en réalité de 3 vaisseaux cargos et de relativement peu de chasseurs, il était évident qu’elle ne s’était pas déplacée en totalité – est restée pendant un laps de temps assez long totalement immobile, alors que les Chasseurs lunaires fonçaient droit sur elle.
Puis elle s’est mise à son tour à avancer dans la direction de la foule grouillante de ces oiseaux de métal. Xarfrax reçut à cet instant précis un appel sur sa radio.
C’était Anatole.
Xarfrax, suis mon escadron, on va tenter de s’emparer d’un des trois cargos ! N’oublie pas qu’il faut se concentrer sur une seule porte de hangar, celle qui est la plus proche du poste de commande !
OK, je te suis. Les autres se sont répartis les autres vaisseaux j’imagine. Je ne me préoccupe pas des chasseurs, c’est ça ? Si on réussit à leur prendre leurs cargos ils sont foutus car coupés de leur retraite.
T’as tout compris. Allez, en avant !
Le million de chasseurs se divisa en à peu près 3 parties qui se dirigèrent chacune sur un de ces mastodontes de l’Espace, assez bien armés. L’escadron dirigé par Anatole traversa le filet des chasseurs ennemis sans tirer, simplement en essayant de se faufiler au travers, ce qu’ils firent avec brio (si l’on traduit, cela signifie avec relativement peu de pertes… 30 000 tout au plus). Une fois ce mur passé, leur vaisseau cargo cible leur tendait les bras : tous les tirs se braquèrent sur les boucliers protégeant le hangar le plus proche de la salle de commandes, qui cédèrent bien vite. L’intérieur fut rapidement investi ainsi que la salle de commande : le personnel de bord fut sommairement exécuté – pas de quartiers pour les sbires de KATTO – et Anatole se positionna au poste de commandant. Xarfrax quant à lui prit place dans le fauteuil du pilote chargé de la direction du bâtiment.
De la vue qu’il avait, il pouvait contempler toute la scène de bataille. Des explosions silencieuses avaient lieu plusieurs fois par seconde et la Lune, atrocement mutilée, assistait au combat, en deuil de sa partie manquante qui n’en faisait qu’un Croissant, en deuil se sa Planète, et en deuil de l’Humanité. Xarfrax hésita à la vue d’un tel massacre.
D’un côté, les deux autres vaisseaux cargos n’étaient pas encore investis et les chasseurs lunaires avaient beaucoup plus de mal à franchir le « mur » formé par les chasseurs ennemis : le fait qu’un des cargos ait été conquis aurait donc du faire pencher la balance dans la bataille. Mais, d’un autre côté, il était nécessaire qu’ils fuient maintenant. D’abord, c’était la consigne de Draccard : tout vaisseau cargo gagné doit partir sur le champ. De plus, les chasseurs ennemis revenaient en force sur le vaisseau et n’allaient pas tarder à l’envahir à nouveau.
C’est pourquoi Anatole et Xarfrax, d’un commun accord, appuyèrent ensemble sur le bouton « destination aléatoire », pour que la Flotte KATTO ne puisse jamais les retrouver.
Et tout changea en un rien de temps.
Dernière édition par Xarfrax le Mar 22 Fév - 21:13, édité 1 fois
Xarfrax- Grand Orateur
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Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
Quelle imagination débordante
ça doit te prendre un temps four pour rédiger !
ça doit te prendre un temps four pour rédiger !
Phileas- Allié
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Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
En SF je suis difficilement arretable
Ben ca m'a pas pris tant de temps que ca en fait... Je suis parti du même socle que l'histoire de Metang donc j'avais déjà ca de fait ^^
Ben ca m'a pas pris tant de temps que ca en fait... Je suis parti du même socle que l'histoire de Metang donc j'avais déjà ca de fait ^^
Xarfrax- Grand Orateur
- Coordonnées : [9:411:6] et Marseille
Alliance : Fondation Legacy
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Age : 31
Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
Merci pour la dédicace
Tu nous rejoins quand dans la 54e parties de l'univers ?
Sinan comme d'hab hein, super, du Balzac (m'enfin c'est que du RP là, pas de background )
Chapitre 2 ! Chapitre 2 !
Tu nous rejoins quand dans la 54e parties de l'univers ?
Sinan comme d'hab hein, super, du Balzac (m'enfin c'est que du RP là, pas de background )
2012 !!!!!!!!!!!!pour construire le plus grand vaisseau de l’Histoire de l’Humanité : l’Arche.
Chapitre 2 ! Chapitre 2 !
Metang- Second Orateur - Chargé des Relations Exterieures
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Alliance : Fondation Legacy
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Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
Metang a écrit:Chapitre 2 ! Chapitre 2 !
Ca arrive
Xarfrax- Grand Orateur
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Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
Oui c'est long
Phileas- Allié
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Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
Chapitre 2 posté !
Xarfrax- Grand Orateur
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Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
Tu es très doué pour le récit y'a pas à dire
Phileas- Allié
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Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
Merci pour le smiley :lol!; (mmmm pour la phrase aussi )
Ben je fais de mon mieux, quoi
Ben je fais de mon mieux, quoi
Xarfrax- Grand Orateur
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Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
Non mais ce ne sont pas des paroles en l'air, je sais reconnaître quand quelqu'un est doué pour l'écriture
Phileas- Allié
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Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
ça y est : j'ai lu le chapitre 1 !
EDIT : maintenant j'ai lu le 2 : it's very goooooooood !
EDIT : maintenant j'ai lu le 2 : it's very goooooooood !
Etoiline- Citoyenne
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Alliance : Legacy
Messages : 9848
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Age : 35
Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
Comme d'hab mais si tu gagne des millions en le publiant, je veux ma part
Par contre le "Je n’ai absolument pas tout prévu" ça fait un peu bizarre à l'oreille je trouve
Par contre le "Je n’ai absolument pas tout prévu" ça fait un peu bizarre à l'oreille je trouve
Metang- Second Orateur - Chargé des Relations Exterieures
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Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
@ Metang : il fallait bien que tu trouves quelque chose à redire
@ Etoiline : super
@ Phileas : merci beaucoup
Selon toute vraisemblance mon chapitre 3 arrive ce soir
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Selon toute vraisemblance mon chapitre 3 arrive ce soir
Xarfrax- Grand Orateur
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Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
Xarfrax a écrit:@ Metang : il fallait bien que tu trouves quelque chose à redire
Nan mais c'est vrai quoi xD
Mwa ma partie arrive ... euh demain si je suis inspiré xD
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Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
Bon ben elle sera pas arrivée ce jour-là alors
Je m'y remets, là
Je m'y remets, là
Xarfrax- Grand Orateur
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Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
Comme par hasard lorsque je m'y remet hein x)
Sinon faudra que tu me dises si tu le garde ton vaisseau monoplace, jpeux l'incorporer dans mon RP
Sinon faudra que tu me dises si tu le garde ton vaisseau monoplace, jpeux l'incorporer dans mon RP
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Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
Ben justement c'est parce que tu t'y remets que je m'y remets aussi
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Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
Xarfounais faudrait continuer un peu ^^
Yodalf- Premier Orateur
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Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
C'est un marseillais Xarfraxounet, il peut pas bosser quand y'a du soleil
Metang- Second Orateur - Chargé des Relations Exterieures
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Re: RP's sur ma vie ogamienne [Xarfrax]
Ben j'y travaille
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